La période des fêtes de fin d’année riment avec une grande consommation de viande. Et celle-ci vient en majorité des abattoirs de Cotonou, pour les populations de la capitale économique du Bénin et ses alentours. Ces populations sont rassurées de consommer de la viande de «très bonne qualité» aujourd’hui comme hier.
«La viande qui sort de nos abattoirs est très propre et de très bonne qualité». Ainsi a rassuré le Directeur des abattoirs de Cotonou, Dr Eugène Biadja, suite à une immersion dans son usine d’abattage des bovins à Akpakpa à Cotonou.
Là, aujourd’hui comme hier, des mesures strictes sont prises pour livrer la viande propre à la consommation aux populations. Laurent Atoukpo est l’un des acteurs importants de cette garantie donnée aux populations. Il est agent d’inspection de la Direction de l’élevage du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, détaché auprès des abattoirs de Cotonou. Avec ses équipes, M. Atoukpo inspecte d’abord les animaux vivants la veille de leur abattage. Une première étape pour faire le tri des animaux éligibles pour l’abattage et ceux qui ne pourront passer ce cap. Le lendemain, après les abattages, Laurent Atoukpo et ses équipes sont encore au rendez-vous pour les ultimes inspections sur la viande avant que celle-ci ne soit envoyée sur le marché.
«Notre rôle est de vérifier la qualité sanitaire de la viande, de l’autoriser à la consommation ou de la déclarer non consommation et détruite», a-t-il souligné. Il sera appuyé par le Directeur des abattoirs de Cotonou. «Ici, nous préservons la santé des consommateurs des maladies, notamment celles que les animaux peuvent leur transmettre».
L’abattoir d’Akpakpa est une chaine moderne mise en service en 2019. L’installation permet le travail à la chaine, du parc de regroupement des animaux à la mise en consommation en passant par leur abattage, le traitement de la carcasse et les contrôles.
Confrontée à un approvisionnement insuffisant de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), la Direction a fait forer quatre (4) puits. Les eaux qui en sortent permettent, selon le Directeur, d’assurer le traitement des petits ruminants après leur abattage au niveau de l’ancien abattoir, de vider les viscères et le nettoyage des lieux.
Mais bientôt ce site sera délocalisé pour un autre hors agglomération. Le Gouvernement béninois a entrepris de construire un nouvel abattoir ultra-moderne loin des concessions. En attendant, l’actuelle usine entend jouer pleinement son rôle qui est de «fournir de la viande de très bonne qualité aux populations», a conclu Dr Eugène Biadja.
PFCOM/DIRCOM-PR/MAEP
