agro-business

« Nous sommes en train d’aménager 1150 hectares de cultures maraichères » dixit Gaston Dossouhoui

Au détour de l’émission « le Temps des moissons » consacrée au point des actions du gouvernement de la rupture dans tous les secteurs économiques du pays, le ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, a levé un coin de voile sur les initiatives en cours pour le développement du maraîchage au Bénin. Mise en œuvre de projets, aménagement des aires exploitables, diversification des spéculations… nombre de paramètres semblent être prises en considération par le Gouvernement pour relever les défis de l’agriculture urbaine et péri urbaine.

La recherche de la sécurité alimentaire et l’approvisionnement des populations en aliment frais en plein temps met le maraîchage au cœur des priorités dans l’élaboration des politiques agricoles au Bénin. Après quatre ans d’actions dans ce secteur, le détenteur du portefeuille de l’agriculture du régime en place révèle que des actions considérables sont en cours notamment la mise en œuvre du projet de développement de maraîchage (PADMAR) sur financement du FIDA, à hauteur de 18 milliards FCFA.

 « Ce projet a pu aménager 530 hectares. Mais au cours de cette saison, par la maitrise d’ouvrage déléguée, nous sommes en train d’aménager 1150 hectares de cultures maraichères » explique le ministre. Ces espaces en cours d’aménagement viennent compléter ceux en cours d’exploitation dans le bassin du Niger avec les spéculations tomate, piment et oignon. Dans un élan de diversification des spéculations, les maraichers de ces localités sont également orientés vers la pomme de terre qui devient une filière d’intérêt.

L’accès à la terre et aux points d’eau est également au cœur de ces interventions. « Si l’endroit ciblé est un endroit d’une propriété privée, l’espace se négocie. Il y a juste quelques dédommagements à faire pour aider des maraichers à s’installer » confie le ministre.

L’agriculture urbaine et périurbaine n’échappe donc pas aux défis du secteur, tel que le dévoilait le programme quinquennal d’action pour le Bénin. Toutefois, s’il reste encore du pain sur la planche pour effectivement parvenir à la sécurité alimentaire tant souhaité surtout dans la zone périurbaine de la côte, où les possibilités pour le maraîchage sont encore grandes.

 

Méchac AWOKOLOÏTO

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
%d blogueurs aiment cette page :

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité