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Palmier à huile : Gaston Dossouhoui annonce un prix spécial aux trois meilleures coopératives 

A l’horizon 2026, le programme d’action du gouvernement (PAG) veut redonner vie à la filière palmier à huile. Les Coopératives d’aménagement rural (CAR) qui vont mieux s’illustrer à cet effet seront primées. C’est l’une des nouvelles du point de presse du jeudi 25 mai du ministre de l’agriculture, Gaston Dossouhoui.

Un enjeu pour susciter l’émulation dans une filière qui a hissé le Dahomey (actuel Bénin) au temps du roi Guézo : le palmier à huile. « Un prix spécial sera décerné aux trois meilleures coopératives [le Bénin compte 36 Coopératives d’aménagement rural]», a annoncé le ministre Gaston Dossouhoui jeudi depuis son cabinet. De quoi captiver les acteurs de la filière et les inciter à plus d’ardeur.

Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche était en effet face à la presse. Il s’est prononcé sur la situation des Coopératives d’aménagement rural. Celles-ci, secouées par une crise d’une vingtaine d’années, ont subi des réformes depuis l’avènement du président Patrice Talon. Gaston Dossouhoui a fait un état des lieux des actions fortes menées pour annoncer enfin les prochains chantiers.

Au total, six perspectives fortes ont été annoncées dont celle relative à la filière palmier à huile. Pour cette culture, le gouvernement prévoit accompagner l’accroissement des superficies. Cela s’inscrit bien évidemment dans la vision du PAG 2021-2026 qui accorde une place de choix au développement de la filière. Les projets prévus visent à améliorer la performance de la culture avec l’aménagement d’au moins vingt-cinq mille (25 000) nouveaux hectares.

« D’ici à 2030, la productivité des palmeraies béninoises s’améliore et le niveau de vente de l’huile de palme, et des savons dérivés, produits selon les normes de durabilité au Bénin s’accroit de 50% sur le marché national et dans la sous-région ouest africaine », vise comme objectif le Programme national de développement des filières (PNDF). Il est prévu un investissement quinquennal estimé à au moins cinq (05) milliards de Francs CFA.

Le ministère a multiplié à l’aune du second mandat de Patrice Talon des actions de mobilisation à l’endroit des acteurs de la filière. Des séances d’échanges au suivi passant par des subventions, des appuis et des conseils, les autorités mettent tout en œuvre pour repositionner le Bénin comme premier pays exportateur d’huile de palme en Afrique. Une machine à remonter le temps jusqu’à l’ère Guézo. Et rétablir l’hégémonie de la culture de l’huile de palme.

Emmanuel M. LOCONON

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