Une étude publiée dans la revue Scientific Reports en novembre dernier révèle qu’il est possible de prévoir la qualité du rendement des productions de maïs à six semaines des récoltes. Cela est possible grâce à une technique d’observation intra-saison effectué en Tanzanie et influencée par des évènements climatiques qui surviennent dans des intervalles consécutifs de 5 jours.
Les agriculteurs pourront désormais prévoir avec précision les quantités de maïs à récolter sur leurs exploitations grâce au modèle d’observation de plusieurs évènements climatiques ainsi que des données sur les rendements des années qui ont précédé. Cette approche développée et expérimentée en Tanzanie se présente comme un véritable outil de planification des activités culturales. L’étude précise que les conditions sèches déterminées par le nombre de période de plus de cinq jours consécutifs de soleil impactent négativement les rendements.
Selon Rahel Laudien, principale auteur du rapport d’étude, tous les pays peuvent adapter cette technique de prévision à leur contexte. Même si ceux-ci disposent seulement des données sur les rendements limités à une période de même que des données climatiques sur un espace plus large que la zone de culture concernée. « Les prévisions de rendement doivent être toujours associées à d’autres sources telles que les connaissances locales sur les problèmes telles que l’apparition des ravageurs et des maladies », ajoute –elle.
Méchac Awokoloïto