A l’instar de la communauté internationale, le Bénin a célébré ce mardi 16 octobre, la 37ème édition de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA). Alors que le dernier rapport de la FAO sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde a lancé l’alerte sur la menace qui plane sur l’atteinte de l’objectif ‘’Faim Zéro’’ en 2030 des ODD, tous les états major se sont mis en état d’alerte.
Se basant sur le thème de cette année « Agir pour l’avenir, la faim zéro en 2030, c’est possible », l’ONG Hunger Free World Bénin a outillé les hommes des médias du Bénin sur leur rôle dans la lutte contre la faim à l’horizon 2030 dans ce pays. Sous la houlette du formateur Ghislain Bogninou chef du centre de promotion sociale de Zè (zone d’intervention de l’ONG Hunger Free World), ces journalistes ont abordé plusieurs aspects ayant trait à lutte contre la faim au Bénin. Il s’est agi pour les participants de débattre des questions du droit à l’alimentation, l’accès à la terre agricole et l’entreprenariat agricole.
Lire Aussi : Labélisation : L’ananas du Bénin à la conquête des marchés
« La question de l’alimentation concerne tout le monde et l’ambition internationale d’atteindre la faim zéro en 2030, est bien possible et donc réalisable. C’est dans une synergie d’actions que nous arriverons à vaincre ensemble la faim et les journalistes ont un rôle primordial à jouer pour l’atteinte de ces objectifs » a lancé Fatoumatou Zossou Batoko, la présidente de l’ONG Hunger Free World Bénin. Cette formation vise donc à faire des journalistes des leviers centraux dans la lutte pour la sécurité alimentaire. « Notre objectif est de voir les hommes des médias impulser des actions concrètes sur la base des notions acquises sur l’alimentation » a-t-elle dit en invitant les journalistes à sensibiliser les populations en l’occurrence les jeunes et les femmes sur leur place et leur rôle dans l’agriculture.
Rappelons que selon le rapport 2017 de la FAO sur la nutrition dans le monde, le nombre total de personnes sous-alimentées, ou en situation de manque chronique de nourriture, est passé de 804 millions environ en 2016 à près de 821 millions en 2017. La situation s’aggrave en Amérique du Sud et dans la plupart des régions d’Afrique, et le recul de la sous-alimentation, qui caractérisait l’Asie jusqu’à une période récente, semble considérablement ralentir dans cette région. Si nous ne redoublons pas d’efforts, nous risquons de manquer totalement l’objectif de l’élimination de la faim d’ici à 2030, prescrite par les ODD.
André Tokpon
Un commentaire