L’épidémie de grippe aviaire qui sévit dans l’hexagone et précisément dans le sud-ouest du pays est de plus en plus maîtrisée. Les mesures drastiques à savoir l’abattage systématique des populations de volailles infectées ou suspectées d’être infectées porte ses fruits quand bien même il crée des remous dans le rang des fermiers. Au détour d’une adresse public, le ministre de l’Agriculture de France, Julien Denormandie en a donné l’assurance. « La présence du virus est sous contrôle au moment où je vous parle, » a-t-il déclaré. Mais c’est sans se fourvoyer sur l’omniprésence du risque de résurgence du virus. « Nous sommes extrêmement vigilants, car ce sont les oiseaux migrateurs qui nous apportent ce virus. […] Donc, à chaque instant, il peut revenir » a-t-il prévenu. Dans ce sens, il a insisté sur la nécessité pour tous les Français de rester vigilants.
Virus non transmissible à l’homme
Existant sous plusieurs souches, le virus de la grippe aviaire touche en priorité les oiseaux. Connu sous le nom de l’influenza, la forme actuelle du virus de groupe A qui sévit en France et dans plusieurs autres pays d’Europe est de souche H5N8 n’est pas transmissible à l’homme, quand bien même elle est hautement pathogène. Porté par les oiseaux migrateurs et asymptomatiques chez ceux sauvages, ce virus qualifié d’ « Ebola du poulet » a déjà occasionné l’abattage de plus de 2 000 000 de volaille, moyen de lutte identifié comme la plus efficace à l’heure actuelle. Les vaccins mis au point par les scientifiques sont essentiellement réservé à des fin préventif.
Toutefois, elle ne se transmet pas à l’humain par la consommation. En tout état de cause, la viande de volaille d’origine aviaire est interdite à la vente. Le premier cas d’infection à l’homme déclaré en Russie soulève toutefois des inquiétudes. À l’état actuel des recherches, aucune preuve de sa transmissibilité vers d’autres hommes n’est établi.
