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Engrais : L’IFDC organise un atelier régional pour améliorer l’accès aux agriculteurs

Le centre international pour le développement des Engrais (IFDC) a ouvert ce 24 aout 2021 à Novotel de Cotonou, un atelier régional pour passer en revue et valider les données sur les procédures d’importation, les coûts logistiques et les statistiques des engrais de 2015-2020 au Bénin, au Togo et au Niger. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des projets The Africanfertilizer.org (AFO) et EnGRAIS du programme Feed The Future conduit par le Centre avec le financement de l’USAID.

L’importation des engrais en Afrique de l’Ouest notamment au Bénin, au Niger et au Togo traverse une mauvaise phase et l’agriculture ouest-africaine en souffre. Alors, les représentants issus des institutions et organismes, acteurs de la chaîne d’approvisionnement d’engrais venus du Bénin, du Niger et du Togo se réunissent sous l’initiative de l’IFDC afin d’y parer au plus tôt. Pendant quatre jours, ceux-ci décrypteront les données agrégées au niveau de ces pays dans le cadre de l’étude conduite par le projet EnGRAIS « Stimuler la croissance par les systèmes régionaux d’intrants agricoles », l’association ouest-africaine des Engrais (WAFA) et Africanfertilizer.org (AFO). Cette dernière vise à décrire les chaînes logistiques, à fournir une structure des coûts et à évaluer les volumes d’engrais circulants dans les pays membres de la CEDEAO.

A son terme, l’atelier permettra « à l’IFDC, ses partenaires dont la CEDEAO, la BIDC, et l’USAID et toutes les parties prenantes d’affiner leurs activités pour une amélioration de la consommation des engrais » précise Françoise LEMA SAYI, Représentante de l’IFDC au Bénin.

Mme Françoise LEMA SAYI, Représentante de l’IFDC au Bénin.

Et fait, l’approvisionnement en engrais fait face à une hausse vertigineuse des coûts d’acquisition et logistique malgré son importance dans l’accroissement de la productivité agricole, l’amélioration des moyens de substances et pour la sécurité alimentaire. Au Niger par exemple, un pays enclavé avec une faible pluviométrie, alors que les besoins exprimés par les organisations paysannes consommatrices d’engrais s’élèvent à 100 000 tonnes par an, seulement 76 000 tonnes ont pu être importées a juillet 2021. Selon Yahaya GARBA, Directeur général de l’Agriculture du Niger, son pays « fait venir ses engrais à partir du Bénin, du Togo et du Nigéria. Les coûts logistiques internes pour approvisionner les différentes régions du pays varient grandement selon le corridor utilisé ».

Une situation commune à tous les six pays dans lesquelles l’IFDC a conduit son étude à savoir, le Nigéria, la Cote D’ivoire, le Sénégal, le Mali, le Ghana et le Burkina Faso. C’est pourquoi les représentants des trois pays réunis par l’IFDC à cet atelier concentreront leurs efforts afin de fournir des données utiles aux décideurs pour la mise en place des politiques capables d’apporter des changements positifs et durable dans l’amélioration de l’accès des intrants aux agriculteurs de la sous-région.

Méchac AWOKOLOÏTO

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