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Café arabica : Une étude préconise la culture à l’ombre pour vaincre la rouille

 

La rouille est l’un des fongiques qui s’attaque aux feuilles de caféier, et dont l’ampleur affecte la qualité du fruit et le rendement à la récolte. Pour empêcher leur prolifération dans les zones de culture, des chercheurs de  ont observé la rouille ainsi qu’un autre champignon capable de le combattre. Mais pour cela, l’étude   préconise la culture du café sous l’ombre.

Causée par le champignon Hemileia vastatrix, la rouille présente généralement une tache jaune sur la surface avec des lésions sur la face inférieure des feuilles de caféier qui provoque la chute des feuilles. Selon l’étude conduite par Beyene Zewdie et autres intitulé  « Dynamique temporelle et potentiel de biocontrôle d’un hyperparasite sur la rouille des feuilles du caféier dans un paysage de l’aire de répartition naturelle du café Arabica » et publié sur  Agriculture, Ecosystems & Environment, les producteurs devraient cultiver le café sous l’ombre afin de fournir les conditions favorable au développement du parasite capable de lutter contre la rouille.

En effet, le champignon appelé Lecanicillium lecanii, un hyperparasite  a été identifié comme l’ennemi naturel de la rouille. Seulement, la disparité entre les périodes de croissance des deux champignons favorise la croissance de l’une avec les impacts négatifs connus. «Nous avons constaté que la rouille des feuilles du caféier était plus sévère pendant la saison sèche alors que l’hyperparasite [parasite dont l’hôte est également un parasite ou L. lecanii ] était plus sévère pendant la saison des pluies pendant deux ans sur trois», peut-on lire dans le rapport d’étude. Beyene Zewdie , co auteur du rapport souligne que «La rouille peut prospérer dans des conditions de faible humidité tandis que l’hyperparasite favorise les zones caractérisées par des habitats humides et ombragés.»

Partant de ces observations, ceux-ci suggèrent la culture à l’ombre, car celle-ci est propice à la croissance de l’hyperparasite de la rouille. Quand bien même les producteurs ne s’inquiête pas sur ce parasite saisonier, l’application de la méthode préconisée par cette etude favoriserait de meilleur rendement et reduirait considérablement le recours aux fongicides dont les conséquences sur l’environnement sont nombreuses.
Méchac A.

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