A chaque saison sèche, des foyers feux de brousse se déclarent un peu partout au Bénin, du fait des chasseurs et des agriculteurs. Face à la redondance de cette pratique qui décime à grande vitesse le couvert végétal, le ministère du cadre de vie, l’administration forestière et l’office national du bois ont sensibilisé la semaine dernière, les populations de Massi dans la commune de Zogbodomey sur les conséquences ravageuses des feux de brousse.
Les feux de forêts causent partout dans le monde des dégâts écologiques majeurs et sont à la base de la disparition de certains écosystèmes naturels, et du dérèglement des climats. L’année 2019 a été le théâtre de nombreux cas d’incendies forestiers notamment en Amazonie, en France, aux États unis avec des déclenchements beaucoup plus dus à l’action humaine qu’à des causes naturelles. Même si c’est à une échelle moins grande que les cas sus évoqués, le Bénin n’est pas à l’abri des conséquences funestes des feux de végétation qui surviennent à chaque saison sèche.
Ainsi, les trois structures ont attiré l’attention des communautés riveraines de la forêt de la Lama sur la nécessité de préserver ces milieux naturels des incendies. Ils ont d’abord tenu à saluer les efforts des comités de défense installés dans ces localités pour les efforts de préservation qu’ils consentent tous les jours. D’après Rémi Hêfounmi, représentant du ministre du cadre de vie, la coupe anarchique et abusive du bois, le pâturage incontrôlé et les feux de brousse tardifs sont autant de pratiques à éviter. Ainsi, pour les encourager et inciter les autres riverains à des comportements exemplaires, des membres de ces comités ont reçu des chèques de 200 000 FCFA et de 500 000 FCFA, en guise de récompense.
Méchac AWOKOLOÏTO
