Pêche

Bénin : Les résultats à mi-parcours du PROVAC-2 dans l’aquaculture continentale; en débat

Soucieux du développement de la pisciculture au Bénin, le Projet de vulgarisation de l’aquaculture continentale-phase 2 (PROVAC 2) travaille inlassablement à accroître la capacité de production des pisciculteurs clés du pays. Pour évaluer l’impact de ses interventions à mi-parcours, le programme financé par l’Agence Japonaise de coopération international (JICA) a ouvert ce mardi 3 mars à Cotonou, un séminaire régional en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Bénin (MAEP) et le Comité des Pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO).

Examiner les réalisations à mi-parcours du  PROVAC-2, de même que l’efficacité et  les  défis techniques de l’approche de vulgarisation « fermier-à-fermier » pour le développement de l’aquaculture continentale. Tel est l’objectif e ce séminaire qui regroupe des participants venus de plusieurs pays d’Afrique. Face à ce parterre d’acteurs africains de l’aquaculture, le représentant résident de l’Agence Japonaise de coopération international (JICA), Koichi SASADATE a souligné que l’ensemble des interventions du Provac-2 depuis 2017, ont permis de développer des techniques nouvelles d’élevage de poissons dont la dissémination répondra aux défis du secteur.

Pour le Secrétaire général du Comité de Pèche du Centre Ouest du Golfe de Guinée (CPCO), il existe une volonté régionale manifeste de développer le secteur. « La CEDEAO vient d’adopter le cadre stratégique régionale de la pèche et de l’aquaculture mais cette volonté à elle seule ne saurait suffir » a-t-il fait remarquer. A la suite de l’Ambassadeur du Japon près le Bénin Kiyofumi Konishi, le ministre béninois de l’agriculture Gaston Dossouhoui a laissé entendre que : « nous devons insister sur la production de poisson et autres organismes aquatique pouvant contribuer à la fourniture de protéines d’origine halieutique en vue de la sécurité alimentaires des populations mais également préservation  de la biodiversité aquatique ».

Ces assises de Cotonou permettent non seulement aux participants de partager leurs expériences mais de réfléchir ensemble aux voies et moyens pouvant aider les pays y représentés à améliorer leur production aquacole.

 

Méchac Awokoloïto

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