Dix-sept (17) pays africains s’allient pour développer le sous-secteur avicole du continent. La Cada, une nouvelle organisation, qui sera basée à Casablanca, a vu le jour le jeudi 04 mai 2023 au Maroc. A long terme, le nombre des pays membres pourrait être porté à 52. Vision, atteindre la souveraineté alimentaire.
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L’organisation est baptisée Confédération des organisations africaines pour le développement de l’aviculture (Cada). Sa mise en place intervient en marge de la 15ème édition du Salon international de l’agriculture du Maroc à Meknès (Siam 2023). Elle est composée des interprofessions avicoles de dix-sept (17) pays issus de toute l’Afrique. Mais la liste reste ouverte pour l’adhésion d’autres pays.
Selon le président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA), Youssef Alaoui, la création de la Cada est l’aboutissement de « 5 ans de concertation ». L’objectif est de soutenir la filière avicole du continent à travers le partage d’expériences et la coopération. Il s’agit d’une union à grande échelle pour promouvoir, développer (une aviculture moderne et durable), valoriser et contrôler la qualité de la volaille produite en Afrique.
La Cada est un outil de défense des intérêts des acteurs africains de la filière avicole. Elle encouragera aussi la création et offrira des appuis techniques aux organisations interprofessionnelles avicoles. Par sa mission, l’organisation favorisera la compétitivité de l’aviculture africaine à l’international.
Actuellement, l’Afrique est dépendante du marché extérieur de viande de poulet. Elle importe le produit principalement du Brésil, des Etats-Unis et des pays de l’Union européenne (UE). En 2021, selon l’Agence Ecofin qui cite la FAO, le continent a acheté « 1,9 million de tonnes de viande de poulet sur le marché international pour une valeur de 2,15 milliards $ ». La production locale est encore faible.
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